Exspecto : attendre, rester en place pour la venue de quelqu’un

Basiare – donner un baiser à une personne respectée

Lame du Monde – Ensemble Chromosphère

Michelle

Faux auto-portrait

Le silence d’après l’oiseau

PS: Poèmes d’amour

Diane

Homme vieux

Etude de main (la mienne, la gauche)

Nubere [nubere]V. Mot latin signifiant : voiler; se marier

L’impérieux

Vapeurs

Face n°1

Face n°3

Judith

Pilier d’équilibre I

Boom !

Rose III : peinture plomb – grattage

Rush à la robe

Fresque Rose XXI

Tu es là

Oh – dit Olga

Ehéhéh – Destructurée

Scroll sequence

Medusa

TesserAct

Les trois jours

Euryale

La Belle Heaulmière

All the way-le non-sacrifice

Le bain

Elle danse

Frégate


Exspecto : attendre, rester en place pour la venue de quelqu’un
Encre, gesso et cuivre sur toile, 120×120 cm, 2018

Basiare – donner un baiser à une personne respectée
100×100 cm
Disponible,

Lame du Monde – Ensemble Chromosphère
Lame du Monde, une œuvre performative autour de la création artistique, avec :
- Peinture en direct : Phil Meyer
- Textes : Camille Roelens
- Musiques : Benoît Sitzia ; Tom Bierton ; Michael Pelzel ; Josquin Desprez ; Jehan Alain
- Mise en scène : Léna Paugam
- Musiciens : Lisa Heute, Raphael Jaffiol, Rémi Tripodi
Cette œuvre performative est le résultat d’un appel à projet proposé La Fabrique de l’Inclassable Classique, soutenu par l’ESM Bourgogne-Franche-Comté, le Pont Supérieur, le ministère de la Culture, La Cité de la Voix, l’Abbaye Royale de Fontevraud, Le Carré – Scène Nationale, et mené par l’Ensemble Chromosphère.

Michelle
Argile, plante verte, 2017.
ht 35 cm
De la terre nait les plantes. Qui vivent, tombent et meurent. Et redeviennent terre.
Et nous autre, vivons sur cette terre. La foulons. Etre symbiote que nous sommes.

Faux auto-portrait
Gouache, encre et or sur toile, 2016.
89×116 cm
Parfois le modèle et l’artiste se superposent. L’un offre et l’autre s’accroche. Le transfert est infime et la main exécute. Jusqu’à ce que l’œil remarque le glissement.
Et de peinture d’un autre, nous glissons vers l’intime.

Le silence d’après l’oiseau
Technique mixte, gesso, encre, tempera et feuille de cuivre, 2017.
70×140 cm
Collection particulière – Vendu
« J’écoute le chant de l’oiseau non pour sa voix, mais pour le silence qui suit. » Noguchi Yonejiro

PS: Poèmes d’amour
Four hands work.
Les mots de Paul Verlaine, (Green, Romance sans paroles)
» Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux. »
Rue Notre-Dame, Bordeaux

Diane
Sculpture en bois, résine de cèdre et de polyester, 2017. (Vue d’exposition)
Haut : 155 cm
Judith, Gouache sur toile, dorure à la feuille (cuivre et or), 2016.
160×120 cm
« Instants de femmes », Sorti 13, Pessac – Jan-Mar 2016
Diane sort du bain. Elle chasse. Diane émerge du bain, une fois de plus perturbée dans sa course nocturne par le regard imprudent de l’autre, de ce cerf qui s’enfuit au loin.
Diane sort du bain.
Disponible

Nubere [nubere]V. Mot latin signifiant : voiler; se marier
Peinture sur toile, encre, gesso, dorure avec la feuille (cuivre), 2017.
100×100 cm,
Sélectionnée au concours « Never give up« , Grand Prix Bernard Magrez, Institut Culturel Bernard Magrez, Bordeaux, juillet-octobre 2017
Nubere [nubere] V. Le mot latin signifie : voiler ; Se marier est une non-renonciation à cet aspect de la femme. De ce qui fait d’elle une femme. De ce corps qui semble perturber l’autre. Une non-renonciation du symbole qu’est la poitrine dans une culture patriarcale. De montrer sa peau, dans une culture ou l’on se doit de tout cacher. Noir et blanc, parce notre vision du monde est généralement binaire, sans demi-mesure.
Et pourtant, en changeant de position, en changeant son point de vue de l’œuvre, le regardeur se rend compte que ce corps, féminin, qui est caché par le vêtement, devient brillant, qu’il réfléchit la lumière.
Que même si, une femme est obligée de cacher ce qui la rend féminine, pour survivre ou vivre, elle est féminine.
Elle reste féminine.
Cet être ne peut tout simplement renoncer à ce qui est le plus profond dans sa conception personnelle d’elle-même.
Un corps féminin.

L’impérieux
Sculpture, chêne (tonneau de vin) et résine polyester, 2015.
45 cm
Non disponible

Vapeurs
Gouache, encre et or sur toile, tryptique, 2017.
214×130 cm
Construire, créer ensemble. Diane et Vapeurs se croisent. Les mêmes émotions qui ont pris des chemins parallèles. L’une sur toile, l’autre sculpturale.

Face n°3
J’aime l’opposition entre l’art et l’évanouissement.
la confrontation entre les restes de la vie humaine et la pièce d’art pleine de couleurs.
C’est bizarre et amusant.
Pour des critiques, simplement jeu entre objets.
Temps: une semaine, place Camille Julian, Bordeaux centre, France.

Judith
Gouache sur toile, or, 2016.
160×120 cm
“Papa, il y a une femme toute nue”, Galerie des nouveaux talents, Château Pape Clément, Pessac – sept-nov 2016.
« Instants de femmes », Sorti 13- janvier-mars 2017.
Judith est une reine, une princesse, une marchande. Elle est celle qui séduit et gagne. Holopherne ne pourra pas le nier. Elle protège et se bat pour elle, sa cause, sa culture, sa nation. Elle est celle qui ira et verra le monstre, s’utilisant elle-même, avec sa nature humaine, son pouvoir. Elle n’appartient à personne, à l’exception d’elle-même. Elle est l’inconnue s’élevant.
Une femme.
Judith est une reine.

Rush à la robe
Gouache sur toile, 2015.
50×60 cm.
Collection privée de Monsieur Magrez, Institut Culturel Bernard Magrez, Bordeaux, France.

Ehéhéh – Destructurée
Technique mixte, Contre-plaqué, Sculpture et gouache, 2016.
170×120 cm

Scroll sequence
Sculpture bois, bouleau et résine polyester, 2013 – 2016.
Dim : 85x65x50 cm.
Oeuvre extérieur.

Medusa
Sculpture bois, Pin des landes, 2014
110cm.
« Perfectum », Hôtel de Sèze, 2016.
« La part du Rêve », Château de Villandraut – juil-sept 2016
L’une des trois gorgones, Médusa, la seule à être mortelle, est un symbole représentant l’art du sculpteur, celui qui fige le temps et le mouvement. Cette série sera aussi en parallèle avec la notion temporelle : Médusa est le futur, Euryale, le présent et Sthéno sera le passé.

TesserAct
Sculpture bois, Barrique de vin et résine polyester, Août 2016.
90x45x60 cm
« Perfectum », Hôtel de Sèze – jan-fev 2016
« La part du Rêve « , Château de Villandraut – juil-sept 2016
Le tesseract est un cube, une force brute, une image populaire. C’est l’essence de la femme qui plie et ne rompt pas. D’elle, tout peut commencer. L’Acte de Tess.

Les trois jours
Sculpture bois, Pin des landes, Décembre 2014.
Hauteur totale 2m40 ; hauteur sculpture : 1m50.
« L’art et le Sacré » – Exposition Gravelor, dec 14, Bordeaux.
Salon Art di’Vin 2015, Bordeaux.
Disponible
Les Trois Jours questionne notre représentation de Jésus. De notre rapport au divin, à la religion. Retournement de la tradition statuaire. C’est un homme vivant, qui est sur la croix. Un élan de vie que le cercle métallique, tant auréole que mandorle, recentre. Du juge assis, il garde le bâton de justice des rois. L’objet qu’est la croix, une torture, disparait autour du corps de Jésus, l’intégrant à cette transformation, disparaissant pour le laisser à hauteur de main. Pour que l’élan qui l’anime passe au Regardant, le transforme et le fasse s’interroger sur sa propre spiritualité.

Euryale
Sculpture bois, cèdre, Juin 2016.
Hauteur 1m.
« Instants de femmes », Sorti 13, Pessac – jan-mars 2016
« La part du Rêve », Château de Villandraut – juil-sept 2016
Euryale est le présent. De cette figure noble, douce, vient l’espérance. De l’avenir et du passé se réunissant pour faire l’Instant. Une épaule en avant et l’autre en arrière. De sa chevelure se mêlant, quasi vivante, surgit les méandres de cette vie. Les chemins qui rattachent à cette terre. Et pourtant, sa poitrine s’élève pour inspirer. Le souffle de la vie entrant par se sourire prêt à se révéler.

La Belle Heaulmière
Sculpture bois, Chêne de barrique de vin, 2014
200 x 85 x 90 cm, environ 500 kg
Salon Art Di’Vin 2014 et 2015
Elle est jeune, hommage à François Villon et Rodin. Gisant et pourtant pleine de vie. Forme abstraite issu d’un corps figuratif, onde musicale du bois. Mosaïque de la trempe du vin, de l’or du chêne et de la brulure du tonneau.

All the way-le non-sacrifice
Acrylique sur carton, 2016.
130×90 cm
D’après un parfum et le poème « Roll the dice », C.BUKOWSKI
« Perfectum », Hôtel de Sèze – jan-fév. 2016
“Papa, il y a une femme toute nue”, Galerie des nouveaux talents, Château Pape Clément, Pessac – sept-nov 2016.
En tant qu’artiste, deux textes m’ont bousculé et poussé à choisir. Deux poèmes du même homme. Qui ont réussi à faire ce que je cherche maintenant à faire à d’autres.
Grâce à certaines de mes œuvres, je les salue, m’imprégnant d’eux, en fragmentant leurs mots. Et puis, les partager avec mes modèles, pour obtenir leur point de vue, mon point de vue. Mes émotions.

Le bain
Gouache sur toile, dorure àla feuille d’or et cuivre, 2016.
160×120 cm
“Papa, il y a une femme toute nue”, Galerie des nouveaux talents, Château Pape Clément, Pessac – sept-nov 2016.
Avant ou après. Depuis le bain. Elle attend, sechant sur sa peau les larmes d’eau.

Elle danse
Acrylique sur toile, dorure à la feuille (cuivre) 2016
160×120 cm
Elle, elle danse.
Contrepointe du bain, elle s’affiche, elle. Prête à s’élancer, se montrer. Du déséquilibre général, de la tangente dorée nait son mouvement, le calme intérieur précédent.
Le collier est là.