Tout

Elektra

Elektra, 5x4m, Acrylique, encre, or, 2020 Commande du Théâtre du Capitole, Toulouse,   Maquette pour les décors de l’opéra « Elektra » de Strauss, donné en juin 2021Metteur en scène, Michel Fau ; Direction musicale, Frank Beerman ; Costumes, Christian Lacroix Photographie (droite) de ©Mirco Magliocca  

Agamemnon

Agamemnon,Sculpture en bois, 230x75x60 cm, 2020Commande du Théâtre du Capitole, Toulouse, Réalisation des maquettes (peinture et sculpture) pour les décors de l’opéra « Elektra » de Strauss, donné en juin 2021Metteur en scène, Michel Fau ; Direction musicale, Frank Beerman ; Costumes, Christian Lacroix

Faux auto-portrait

Gouache, encre et or sur toile, 2016. 89×116 cm Parfois le modèle et l’artiste se superposent. L’un offre et l’autre s’accroche. Le transfert est infime et la main exécute. Jusqu’à ce que l’œil remarque le glissement. Et de peinture d’un autre, nous glissons vers l’intime.

Diane

Sculpture en bois, cèdre et résine de polyester, 201-18Haut : 155 cm Judith, Gouache sur toile, dorure à la feuille (cuivre et or), 2016.160×120 cm « Instants de femmes », Sorti 13, Pessac – Jan-Mar 2016 Diane sort du bain. Elle chasse. Diane émerge du bain, une fois de plus perturbée dans

Atlas

Sculpture tilleul réalisée pendant la résidence du château Brumont – septembre 2018 250x250x200 cm

La Belle Heaulmière

          Sculpture bois, Chêne de barrique de vin, 2014200 x 85 x 90 cm, environ 500 kg Disponible Salon Art Di’Vin 2014 et 2015 Elle est jeune, hommage à François Villon et Rodin. Gisant et pourtant pleine de vie. Forme abstraite issu d’un corps figuratif, onde musicale

Le silence d’après l’oiseau

Technique mixte, gesso, encre, tempera et feuille de cuivre, 2017. 70×140 cm Collection particulière – Vendu « J’écoute le chant de l’oiseau non pour sa voix, mais pour le silence qui suit. » Noguchi Yonejiro  

Vapeurs

Gouache, encre et or sur toile, tryptique, 2017. 214×130 cm Construire, créer ensemble. Diane et Vapeurs se croisent. Les mêmes émotions qui ont pris des chemins parallèles. L’une sur toile, l’autre sculpturale. Disponible

Le bain

Gouache sur toile, dorure àla feuille d’or et cuivre, 2016. 160×120 cm oeuvre vendue. Collection particulière “Papa, il y a une femme toute nue”, Galerie des nouveaux talents, Château Pape Clément, Pessac – sept-nov 2016. Avant ou après. Depuis le bain. Elle attend, sechant sur sa peau les larmes d’eau.

Euryale

Sculpture bois, cèdre, Juin 2016. Hauteur 1m. « Instants de femmes », Sorti 13, Pessac – jan-mars 2016 « La part du Rêve », Château de Villandraut – juil-sept 2016 Disponible Euryale est le présent. De cette figure noble, douce, vient l’espérance. De l’avenir et du passé se réunissant pour faire l’Instant. Une épaule

Judith

Gouache sur toile, or, 2016. 160×120 cm “Papa, il y a une femme toute nue”, Galerie des nouveaux talents, Château Pape Clément, Pessac – sept-nov 2016. « Instants de femmes », Sorti 13- janvier-mars 2017. Judith est une reine, une princesse, une marchande. Elle est celle qui séduit et gagne. Holopherne ne

Medusa

        Sculpture bois, Pin des landes, 2014 110cm. « Perfectum », Hôtel de Sèze, 2016. « La part du Rêve », Château de Villandraut – juil-sept 2016 Disponible L’une des trois gorgones, Médusa, la seule à être mortelle, est un symbole représentant l’art du sculpteur, celui qui fige le temps et

TesserAct

Sculpture bois, Barrique de vin et résine polyester, Août 2016. 90x45x60 cm « Perfectum », Hôtel de Sèze – jan-fev 2016 « La part du Rêve « , Château de Villandraut – juil-sept 2016 Disponible Le tesseract est un cube, une force brute, une image populaire. C’est l’essence de la femme qui plie et

Les trois jours

Sculpture bois, Pin des landes, Décembre 2014. Hauteur totale 2m40 ; hauteur sculpture : 1m50. « L’art et le Sacré » – Exposition Gravelor, dec 14, Bordeaux. Salon Art di’Vin 2015, Bordeaux. Disponible Les Trois Jours questionne notre représentation de Jésus. De notre rapport au divin, à la religion. Retournement de la tradition statuaire. C’est

Plaidoyer pour désaimer

Les portes de l’ascenseur se referment et je monte en apesanteur. Bordel, je tombe. Mes sens s’affolent. Bouffé d’oxygène, mon cerveau s’éteint. La seconde s’éternise. Explosion vitale. Second Boom de mon cœur. Troisième mouvement. Je réponds. Les couleurs reviennent, chatoient. S’illuminent puissamment. Et les mots sortent. Naturellement. Ça colle. L’entente

L’instant immortel

De tous, le seul art, le seul langage, qui passe et touche est celui du sexe. L’érotisme absolu. Le divin lié au corps. Ce n’est pas la beauté qui fait entrer au Louvre. C’est la violence passionnelle. L’émoi charnel. Le mouvement insidieux qu’un sous-vêtement cache. L’immortel est dans la chair.

C’est bien mais j’aime pas.

J’aime pas. C’est bien mais j’aime pas. Elle vient de m’assener ça comme cela. J’ai plus de vingt heures de peinture dans les bras, la peau brulée par le soleil, les yeux saturés par la blancheur si immaculée de ce mur. Elle n’aime pas. Je souris. Franchement, pour le coup,

Signature

J’ai la tête qui éclate. Une bonne migraine. A l’ancienne. Du genre qui prend possession du corps. Celle qui fait que les muscles ne répondent plus. Ou, une seule chose, ne peut qu’être faite. Poser la tête. Fermer les yeux. Dormir. Oublier. S’oublier. Le vide. Et le silence. Au réveil

Il pleut. Putain de mélancolie. Et repart.

Il pleut. Cela fait trois jours. Ma peinture ne sèche pas. Je m’use les yeux à tenter de faire des lignes. Bordel, cela ne sèche pas. Mes encres s’abiment. Mes doigts s’engluent sur la toile. Il pleut. Je l’entends. Miroir d’âme. Il pleut. Le monde s’éteint et la lumière se

Ils sont sept

Cela vous est déjà arrivé de rencontrer quelqu’un pour la première fois. Un deuxième rendez-vous autour d’un thé, d’une bière. Et de se dire. Je le connais. Je la connais. Nous ne sommes pas du même sang, seulement du même esprit. Moi, j’en ai trois. Sans aucune parenté. Presque quatre.

Ils sont là

Ils sont là, las, autour de moi Bousculant gesticulant, singent De leurs gestes cette impression de vie. Je grince des dents. Devant moi, le poète est posé. Ses mots s’introduisent dans Mon subconscient, indolent. Sa souffrance n’est pas mienne. Ils sont las, enveloppés de cette odeur de café Et pourtant,

Je suiss tombé

Je suis tombé amoureux. Le temps d’un regard. Le temps d’une rencontre. C’était le but. L’expérience. Fragile humaine. Performance. Que ne ferais-je pour mon émotion, mon âme. Vivre l’émotion. Le vivre. La vivre. Avec force. Avec une inconnue. J’ai vu, sur l’une de mes pages, vu une accroche. Une proposition.

Je suis l’artiste

Je suis l’artiste. Celui qui créé la magie. C’est ce qui ressort de toutes mes discussions avec mes amis, collègues et maître. Je suis à l’étranger. Vendredi soir fut normal. Une soirée entre ami, à boire des bières, parler d’art, de rêves et de nouveaux départs. A rattraper les jours

0 800 106 106 – hotline poem

Il est de mots qui vous retournent. Qui arrachent toutes les couvertures et vous épluchent le palpitant, ne laissant à nu que l’être primal que nous sommes. L’enfant qui vient de naître. John Giorno. Je ne le connais pas. Jamais entendu. Ni vu. Ni lu. Je sors du Palais de

Banc. Nuages. Quai.

Qu’y a-t-il de plus beau que la paix ? Etre assis sur un banc, dehors. Regarder l’eau couler. La rivière suivre ses détours. Franchement, je n’en ai pas la moindre idée. Je dis souvent, les copeaux sont des pensées, le mouvement fait penser, réfléchir lentement et  profondément. Et quand il n’y

A balles réelles

Vingt minutes. C’est juste le temps que j’ai. Vingt minutes pour sortir mon lettrage. De là où je suis, de ma table, je peux les voir danser. Remue incestueux de rythmes incandescents. Ils vivent. Criant leurs malaises de vivre. Et s’éclatent. Chant rythmique. Sourire mystérieux. Les corps se frottent et

Suites sans fin

J’écris. Toujours ces deux mots. Répétitif. Répétition. Lettre après lettre. Mot après mot. J’écris. Cela me fascine. Cette feuille blanche qui se remplit, dans un égrenage de secondes. Frou frou audacieux de la main caressant le carnet. Le temps est le miroir de mon âme. Les mêmes mots. Les mêmes

Coup de poignard. Peur. Tripes.

L’acte d’écrire. De poser des mots sur le papier. J’ai deux pensées pour ce soir. Enfin une pensée et une lettre ouverte. Je ne sais par laquelle commencer. L’émotionnelle ou l’intellectuelle. L’intellectuel ou l’émotionnel. Remarquez, en un sens, j’ai déjà choisi. C’est une question qui me revient souvent. Je ne

Fragment de mémoire. Halle saint pierre. Avril.

L’esprit humain est particulier. Il n’apprend jamais. Encore une fois, j’ai laissé une porte ouverte. Et elle en a profité. Remarque, cela me pendait au nez. Il a fallu que cela soit à quelques lieux de mon chez-moi. Frustration totale. Après, il est vrai que cette rencontre, ta rencontre ne

Temporalité

Ecrire. Ecrire. Il n’y a que cela de vrai. Laisser sa marque. Graver son nom au bas d’un parchemin. Je m’interroge souvent sur ce besoin de créer. J’entends de plus en plus souvent : « C’est magnifique, c’est intense ce que vous faites. Je suis incapable de créer, dessiner, peindre ou même

Deux jours

Cela fait deux jours. De fait, deux nuits. Moins de quarante-huit heures depuis cette décharge de haine pure. Violence adrénalinique. Moi qui me croyais enfin absous. D’avoir pu tourner la page.  Et laissé couler la rivière. Coup de tonnerre dans le ciel bleu. Autopsie en cours. J’entrevois ce que je

Et la lumière fut

Entre deux articles de Sud-Ouest, entre Charlie et Daesh, une toute petite question existentialiste est apparue sur le plateau. Question impertinente et poétique. Lancée par provocation au cours d’une discussion. Mais qu’est-ce qui fait que l’on est artiste ? Sérieusement, vous ne vous l’êtes jamais demandé ? Jamais dit. Après un repas

Mélancolie, climax artistique

Il est vingt-deux heures. Deux heures avant minuit. Idée farfelue remontant à la surface. Deux heures avant minuit. Avant le changement de jour. Je viens de me remonter l’une des rues les plus longues de ma ville. Avec en tête, comme souvent un texte. Avec des mots qui valsent, s’assemblent

Nous sommes nés pour nous battre

Ecrit  sur « requiem for a tower » de Escala ( mise en boucle, jusqu’à la fin de l’écriture)   Sérieusement, qui n’a jamais entendu que l’on a rien sans rien? Que pour mériter une chose, gagner de l’estime, il faut se donner, s’améliorer, se surpasser. Et gagner. Nous sommes nés pour nous

J’aime mon nombril

J’aime mon nombril. Sérieusement, mon nombril est le plus beau du monde. Rond, délicatement cicatrisé. Avec ce qu’il faut de poche, d’ombre et fierté personnelle, de viande l’encadrant. Le tout crée une pléiade d’ombres, de creux et de bosses. Mon nombril est le centre de mon univers, le centre de

Et si on décrochait la lune

Il y a quelques jours, une demoiselle me disait : « Mais jamais vous ne décrocher ? ». Elle parlait du dessin, de la philo, de sculptures et de culture. Tout ce qui fait ma vie maintenant. Il est 22h passé. Je sors du cinéma. J’ai travaillé toute la journée. A passer des billes

Papa, papa, il y a une femme toute nue

« Papa, papa, il y a une femme toute nue ! » La nuit des musées vient de se terminer, je me trouvais au musée des Beaux-arts de Bordeaux, m’éloignant de Rolla (Gervex, 1878). Charmante peinture, émoustillant les sens, douce et tendre dans son traitement, provocateur dans son sujet, cruelle pour son histoire.

Jai une buste à réaliser

La semaine dernière, on m’a commandé un buste. Une mère et son fils. J’ai commencé le travail, malaxant joyeusement, cherchant les formes, l’œil, le coin d’une lèvre qui se relève, amorçant un sourire. Encore une autre étape. Quelqu’un m’estime et apprécie ce que je fais pour me demander de lui

Petit, des cachous?

Depuis le début et jusqu’à la fin des temps, les artistes étaient, sont et seront des réceptacles. Nous catalysons les sentiments, les émotions, préparons les sensations. Invoquons les réactions. Physique. Psychique. Au travers de notre art, nous induisons un comportement chez l’Autre. Attrait. Rejets. Amour. Haine. Érotisme et dégout. Courage

Je suis ici et là

Je suis ici et là, paradis fouettant d’innombrables rivages entre ciel et terre, troisième élément, enivrant éther. Toujours sur mes plages se promènent badauds, je suis las. Partout abordée, et jamais caressée ni même protégée Cascade, grise de couleur, J’hypnotise ces abandonnés Aube chatoyante, lumières reflétées. Étendues, ici et là,

Mais ou va le monde

  La semaine dernière, en ouvrant ma page igoogle, je me suis arrêté, estomaqué, sur un article du Monde (qui refait un lien vers le Parisien). Le Christ de Borja va permettre à l’artiste de toucher des droits d’auteur. Tombé sur le cul me parait bien peu. Poussant la lecture

Petit billet sur l’art contemporain

Loin d’expulser ma rage et ma colère dans ce billet, de chasser la sorcière et de bannir l’art contemporain, je cherche à réfléchir et clarifier ma pensée. Bien qu’un peu de provocation peut transparaître de temps à autre. Je lisais dernièrement une réflexion portée par un galeriste d’internet. Outre le

Tu sais, c’est de l’art …

J’ai mis un mois à l’accoucher. Suite à ce genre de réflexions. Je suis virulent, je l’assume. Et comme mon ami blogépistolaire, Vai, le prétend, peut être bien qu’un artiste s’est égocentrique. Bonne lecture. Tu sais, c’est de l’Art… Qui n’a jamais entendu ou prononcé cette phrase, grand classique du

Apologie du voyage

Voyager, loin de l’idée de faire du tourisme, c’est partir à la découverte. Au-delà de vacances, c’est se confronter à la peur. La peur de l’inconnu, la peur du futur. Celle de partir simplement. Au-delà d’être pour quelques jours ou semaines dans un autre pays, une autre culture, au milieu

Je regarde le tableau

Je regarde le tableau, non pour sa beauté, mais pour la sérénité qui s’en suit. Sérénité. Beauté. Étrange que l’on ne veuille point s’extasier sur sa beauté. Sur la maîtrise colorofique, graphique, technique. Parce que quoi, qu’est ce qu’un tableau. Rien qu’une image qu’un inconnu à conçu, peinturluré de ces